Qui suis-je ?

Quelques dates…

 

2004

Obtention de ma Licence en Histoire de l’Art – Rennes 2.

2007

Obtention de mon CAP « Doreur sur bois-ornemaniste » au centre de la “Bonne Graine”, après trois ans de formation dans l’atelier Maury, à Paris.
Major de promotion, j’ai remporté le concours au Prix Watin (prix SEMA franco-américain pour la culture), qui m’a permis de travailler durant trois mois à Washington D.C, dans l’atelier de William Adair (https://www.orfecit.com/presse)

De retour en France, et toujours avec l’atelier Maury (http://www.atelierpcmaury.com), j’ai eu la chance de participer à quelques chantiers prestigieux au Château de Versailles, notamment dans les appartements privés (Garde-robe de Louis XVI, Salle à manger de Louis XV), de travailler à la restauration de nombreux mobiliers (consoles, cadres), et de m’exercer à la copie de cadres anciens souvent demandés par les musées.

2008

Sur demande de la « Society of Gilders » (https://societyofgilders.org), je suis retourné aux Etats-Unis afin de dispenser un cours de reparure aux membres de la dite association. Cette technique spécifique aux doreurs français consiste à redonner une définition et un saillant parfait à l’ornement empâté par de multiples couches d’apprêt traditionnel et ce à l’aide de fers métalliques affutés.

2009

Je suis entré dans l’atelier « Encadrement-dorure » du Musée du Louvre et me suis spécialisé dans le cadre. Les exigences de l’atelier ainsi que les nombreuses « formations continues » dispensées par l’Institut national du Patrimoine (INP) m’ont apporté les notions de déontologie liées à la conservation en dorure. Le respect de l’intégrité de l’œuvre mais également la stabilité, la réversibilité et la lisibilité de la restauration sont des notions fondamentales mises en pratique, autant que faire ce peut.
Cependant, l’objet « cadre » détient une spécificité bien à lui, celle de n’être que très rarement exposé pour lui-même. Il est le faire-valoir d’une œuvre d’art qu’il met en valeur et protège, notamment lors des différentes manutentions de l’ensemble. De ce fait, il se doit d’être solide, tant sur le plan structurel que sur celui de ses décors.

2016

Ma passion pour les cadres anciens m’a conduit à effectuer des recherches historiques sur les « bordures » (comme l’on disait au XVIIIe siècle). Celles-ci ont abouti à la parution d’un article intitulé « François-Charles BUTEUX (1724-1797), maître sculpteur des Bâtiments du Roi, grandeur et misères des bordures retrouvées », dans les Cahiers d’Histoire de l’Art n°14, en 2016. (https://www.orfecit.com/publication)
Lisez l’article en cliquant sur le titre.

2021

Création de l’atelier OR Fecit